Peu ou pas d’apport : comment lancer son entreprise ?

Reprendre un restaurant, créer un commerce ou lancer une activité artisanale : vous rêvez de monter votre propre société ? La question de l’apport personnel apparaît rapidement dans votre réflexion comme étant un obstacle majeur. Si créer une entreprise avec peu d’apport représente un défi, l’aventure est toutefois possible. Grâce à l’anticipation des frais et à l’accompagnement d’un professionnel, vous pouvez tout à fait prendre les rênes d’une activité pérenne et épanouissante.

L’importance de l’apport lors de la création d’entreprise

La valeur d’une entreprise est définie par son capital, lui-même composé :

• Des apports numéraires : ils correspondent aux sommes d'argent provenant du fondateur, des investisseurs ou de prêts bancaires.
• Des apports en nature : ils représentent les biens matériels de la société (machines, outils, stocks, etc), mais aussi les brevets ou les compétences individuelles.

Comment et pourquoi décide-t-on d’injecter du capital à la création d’une société ? Plusieurs raisons plaident en faveur de la constitution d’un apport lors de l’immatriculation de votre société :

• Aider au lancement de l’activité : les apports vous aident à financer les premiers investissements tels que l’ouverture d’un compte bancaire, l’achat de marchandises, les outils de communication, etc.
• Faire face aux difficultés financières : les premiers mois ou premières années peuvent être difficiles. L’apport permet alors de faire face à ces difficultés liées au développement de votre activité.
• Gagner en crédibilité : la présence d’un capital social apporte la preuve de votre implication totale en tant que fondateur. Elle rassure également quant à la bonne gestion de votre trésorerie.

Pourtant, les futurs entrepreneurs ne disposent pas toujours de ressources financières suffisantes pour constituer un apport. Depuis 2003, grâce à la loi Dutreil, il est possible de créer une société avec 1 euro d’apport.

Il convient cependant d’apporter une nuance à cette information puisque seuls certains statuts juridiques permettent de créer une société sans capital. Si vous souhaitez ouvrir votre entreprise avec 1 euro d’apport, les statuts juridiques à considérer sont les suivants :

• la société en nom collectif (SNC) ;
• la société par actions simplifiées (SAS ou SASU) ;
• la société civile (SCI ou SCP).

La création d’une micro-entreprise ou entreprise individuelle est, quant à elle, totalement gratuite. Idéal pour tester une activité, ce régime particulièrement flexible vous dispense de charges sociales si vous ne réalisez pas de chiffre d’affaires.

Vous envisagez la création d’une société sans ou avec peu d’apport ? Nous vous conseillons d’anticiper les frais inhérents au lancement de votre activité.

Les solutions pour créer une entreprise avec peu d’apport

Le premier obstacle que vous rencontrez à la création de votre société repose sur la gestion des frais liés au démarrage de votre activité. Les choix concernant ce financement sont importants. Ils ont un impact certain sur la viabilité et la pérennité de votre nouvelle entreprise.

Obtenir un prêt bancaire

Acquisition de matériel, constitution des stocks, achat de murs professionnels ou encore actions de communication : les frais à prévoir au lancement sont importants. Sans apport, l’obtention d’un crédit est, dans la majorité des cas, impérative.

Défendre un projet professionnel et une demande de financement devant la banque est un exercice qui nécessite de l’expérience, surtout lorsque le dossier ne comporte pas d’apport. Nous vous conseillons donc de vous appuyer sur l’expertise d’un courtier en prêt professionnel pour soutenir votre demande.

Qu’il s’agisse d’une création de fonds de commerce, d’un crédit-bail ou de l'achat de murs professionnels, un courtier étudie précisément le profil de votre projet pour construire un dossier de financement solide et personnalisé. Chaque année, un cabinet de courtage soumet plusieurs demandes à ses partenaires bancaires. Il est certain que ce volume d'affaires joue en faveur de votre dossier.

À Brest, VCOURTAGE s’appuie sur son réseau bancaire et sa connaissance des possibilités de financement au niveau local pour obtenir les meilleures conditions de crédit possibles.

Diversifier les sources de financement

Si l’emprunt bancaire constitue généralement la modalité de financement principale, sachez qu’il en existe d’autres :

• Le financement participatif : les campagnes de crowdfunding ont l’avantage d’apporter de la visibilité à votre projet tout en contribuant à le financer.
• La love money : vos proches croient en vous et investissent dans votre société.
• Les aides de l’État : les crédits d’impôt et exonérations de charges sociales participent à la bonne santé financière de votre jeune entreprise.
• Les prêts d’honneur : souvent proposés au niveau local ou par les réseaux d’entrepreneurs, ces prêts à taux 0 sont dédiés à la création ou à la reprise d’entreprise.
• Le soutien financier de professionnels : dans la cadre du Private Equity ou des fonds de Venture Capital, vous pouvez convaincre des Business Angels d’investir à vos côtés.

Une fois encore, le courtier en prêt professionnel saura vous orienter selon la typologie et la localisation de votre projet.

Créer une entreprise avec peu d’apport est donc tout à fait possible si vous anticipez suffisamment les frais liés au lancement de l’activité. Avec peu ou pas de capital, l’accès au prêt bancaire s’avère plus fastidieux. L’appui d’un courtier en prêt professionnel s’avère précieux pour valoriser votre dossier auprès des banques et pour diversifier les sources de financement. À Brest, VCOURTAGE met à votre disposition son expertise et sa connaissance du tissu économique local pour optimiser le financement de votre nouvelle activité.

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Article rédigé par :

Aurélie VAUTRIN, Gérante du cabinet VCOURTAGE à Brest, experte en prêt professionnel et immobilier depuis 2017.